Le déni est une notion utilisée en psychanalyse, pour désigner le fait de refuser, de façon inconsciente, une partie ou l’ensemble d’une réalité, qui est perçue comme traumatisante. Il peut porter sur : Un sentiment. Une émotion.
Le déni est inconscient, du coup on ne choisit pas d’en sortir comme ça. Il renferme des émotions que nous ne voulons pas avoir à affronter autrement dit.
Chez l’enfant adopté, il concerne les émotions vécues lors du traumatisme de la séparation avec la mère biologique : la blessure primitive.
Certains adoptés peuvent avoir l’impression de ne pas avoir le besoin de retourner sur la question de leurs origines, ne se définissant seulement que par ce qu’ils sont aujourd’hui et que « le passé appartient au passé ».
C’est en général, une colère profonde envers la mère biologique de les avoir abandonné qui sommeille en eux… L’enfant intérieur est blessé, traumatisé par l’expérience et en veut à sa mère de l’avoir laissé. Certains adoptés sont également « typés », et ne supportent pas d’être associés à la population de leur pays natal. Il est bon d’en prendre garde, car ce genre de comportement peut se projeter sur notre estime de nous-même ou nos relations.
Comme une mère de naissance peut ne pas revoir son enfant parce qu’elle ne peut faire face au sentiment fort de culpabilité qu’elle a vécu au moment de l’abandon.
Notre ego favorise souvent bien le déni. C’est à mon sens, une façon de nous déresponsabiliser d’un travail (pourtant enrichissant) sur nous-même.